Se reconstruire par la création : un chemin inspiré du Kintsugi
Brisez-vous pour renaître : la naissance d’ArThuy
Il y a des moments où tout se fissure. Où l’on s’effondre sans bruit, sans éclat. Ces instants de rupture intérieure peuvent devenir un point de bascule. Pour moi, c’est là qu’est né un autre langage : créer non pas pour produire quelque chose de beau, mais pour me recréer.
C’est de cette traversée intime qu’est née la méthode Art & Reconstruction ArThuy®, inspirée du kintsugi et du wabi-sabi : réparer sans masquer, révéler au lieu de dissimuler, transformer au lieu d’effacer.
Pour découvrir les fondements de cette approche, consultez la Méthode ArThuy.
Créer à partir de la brisure
Je n’ai pas voulu cacher les failles. J’ai voulu leur donner forme, espace et matière. C’est ainsi que le geste créatif est devenu un acte de transformation.
La méthode que je propose aujourd’hui n’est pas un protocole artistique. C’est un retour à soi par l’acte de créer, une traversée intérieure qui fait émerger un récit personnel.
Elle rejoint ce que j’accompagne aussi dans l’espace individuel et les ateliers collectifs destinés aux groupes et institutions.
Pourquoi cela transforme véritablement
Avec le temps et les formations — en art-thérapie, en neurosciences, en pratiques somatiques — j’ai compris ce que je vivais intuitivement.
Créer permet de :
➜ Apaiser le système nerveux
➜ Exprimer ce qui ne peut pas se dire
➜ Retrouver un pouvoir d’action sur ce qui semblait subi
➜ Ritualiser un passage, une transformation intérieure
Ce processus agit sur le corps, l’imaginaire et la conscience. Ce n’est pas un loisir créatif, mais un geste de reconstruction profonde.
Un chemin en quatre temps
Ce que j’ai vécu, je l’ai ensuite transmis. Et j’ai vu, encore et encore, la puissance de ce parcours en quatre mouvements.
Dépose : Je laisse sortir ce qui vit en moi : colère, tristesse, fatigue, confusion. Sans analyser, sans juger. Avec les mains, par des matières, des mots éclatés, des formes spontanées.
➜ C’est un espace de libération et d’accueil.
Découverte : Je regarde ce qui a émergé. Je laisse les formes me parler, sans chercher à comprendre. Le sens vient autrement, parfois par surprise.
➜ C’est un moment d’écoute intuitive.
Reconstruction : Je transforme ce qui a été déposé. Je choisis, j’assemble, je compose. Je crée une œuvre ou un récit, non pas pour faire joli, mais pour redonner forme à ce qui cherche à exister.
➜ Je redeviens actrice de mon histoire.
Célébration / Transmission : Je pose un geste final : un mot, un rituel, un partage, une trace. Je reconnais ce que j’ai traversé.
➜ C’est une façon de refermer un cycle et d’honorer ce qui a été.
Pour qui j’ouvre cette méthode
Je propose ce chemin à celles et ceux qui traversent un moment charnière :
➜ Rupture, maladie, perte, séparation, burn-out
➜ Transition intérieure : maternité, reconversion, adolescence, vieillissement
➜ Désir d’un espace sans justification, où créer devient réparation
J’interviens également en groupes, dans des écoles, structures sociales, milieux de soin ou espaces créatifs, car je crois profondément en la puissance du lien et du symbolique partagé.
À découvrir dans la section Entreprise & Groupes.
Ce que ce chemin m’a offert
Ce processus m’a permis de :
➜ M’exprimer sans avoir à me justifier
➜ Transformer la douleur en matière partageable
➜ Réordonner le chaos intérieur
➜ Retrouver une forme de souveraineté
➜ Laisser une trace de ce que j’ai traversé
Il m’a surtout appris que se briser n’est pas une fin, mais parfois une ouverture.
Brisez-vous pour renaître
Je le dis avec douceur :
Ne craignez pas les fissures. Elles sont parfois l’entrée d’un autre chemin.
Comme dans le kintsugi, ce qui se casse n’est pas à jeter. Cela peut être réinventé, recousu, sublimé. Ce n’est pas l’oubli qui guérit, mais la manière dont nous transformons.
Se briser, c’est parfois naître autrement.
Plus vrai. Plus relié. Plus vivant.
Et si c’était le début d’un nouveau langage ?
Tout commence par un échange pour sentir ce qui vous correspond.
